Manuel de Cristallographie
  Chapitre 6
« - J’ai rêvé ou il me semble que l’un de nous vient de mourir ? demande le jeune homme. Où vas-tu ?
- Chez le baron de Marville, répond la femme d’une voix hautaine insidieusement teintée de tristesse. Je vais enfin savoir à quoi ressemble l’intérieur d’un château »
Je me délecte de ce dialogue de cinéma, je l’avale, gueule ouverte, dégoulinant de ma propre bave et je le sens qui coule le long de ma gorge, dans mon œsophage, lourd comme du miel, acide comme la face d’un citron, et quand il disparaît par le processus de digestion, je repense à ce moment où je pouvais encore l’admirer, et j’essaie de le vomir. « La Dame au Camélia » avec Greta Garbo était l’un des deux films projetés le soir où Raphaël Dermée et Camille Goemans se sont rencontrés. L’histoire veut que l’amour que se porte la Dame au Camélia et le jeune premier est si fort que, par le biais des intrigues du siècle, de n’importe quel siècle d’ailleurs, les intrigues s’adaptant assez bien aux chiffres romains, il oblige le couple à se séparer, la Dame au Camélia partant, sans rien révéler de l’amour qu’elle porte encore, et qu’elle portera toujours, au jeune premier. A la fin, elle meurt, comme de bien entendu. J’imagine, avec un intérêt fort malsain, le moment où cette ligne splendide de dialogue fut prononcée dans la salle qui réunissait par un de ces hasards sordides, Camille et Raphaël au même endroit, dans la même pièce, le temps de quelques couples d’heures, de quelques boucles de vies qui tournent, s’ouvrent et se referment. Quelles furent leurs réactions ? Quelles expressions trônaient sur leurs visages avant qu’elle ne soit prononcée, et à quoi ressemblaient-ils après ? Y avaient-ils même porté une attention quelconque ? Qui de Camille ou Raphaël l’avait remarquée et s’en souvint ensuite ? J’aime à penser qu’il s’agit de Camille, évidemment, parce que cela me donne une petite idée de ce que pouvaient être ses pensées, sa façon de résonner, ses amours et ses passions, et tragiquement, ses raisons de mourir. Autrement, je ne sais rien d’elle, et je m’interroge sur cette déraison qu’elle pouvait déclencher, sur cette inspiration qu’elle insufflait autour d’elle : pourquoi ? Comment ? Ce que je sais, c’est qu’elle vit dans le château du baron de Marville maintenant. Là où le film s’achève, la relation entre Raphaël et Camille commence. La dame au Camélia meure, l’écran devient noir puis se rallume et alors leurs yeux se croisent et plus rien ne sera comme avant. Là où le film s’achève, la solitude de Raphaël commence aussi, Camille va mourir, et lui sait qu’il l’aimera pour toujours et qu’elle l’aimait de toute son âme. Il y a un problème de temps, un problème de conjugaison, ces fautes de français que Raphaël aime à souligner, non pas dans les phrases courantes, mais dans la vie courante. Il me semble très probable qu’il tenait cette manie de Camille, elle qui avait étudié les lettres. La question que je me pose, moi qui n’ai pas étudié et ne me suis jamais intéressé au français, c’est : que fait-on quand il y a une faute ? Dans une phrase, on l’efface et on recommence. Et dans la vie ? On oublie. On ne peut oublier, et même sur une feuille de papier, il restera toujours la faute en question, transparaissant à travers le blanc du typex quand on approche la feuille d’une source de lumière. Brûler le papier serait abandonner la question plus que de lui trouver une solution. Non, la faute existera toujours, c’est la seule chose qui soit permanente.
Ce soir-là, le film était diffusé à la télévision. Je l’avais remarqué dans le programme télévisé que la femme de ménage dépose une fois par semaine dans ma chambre d’hôtel. Désormais qu’ elle et moi ne jouions plus au chat et à la souris, elle avait beaucoup plus de temps pour nettoyer la chambre, et quand j’avais l’occasion d’y faire attention, je remarquais qu’elle passait tous les jours maintenant que je n’étais plus là pour l’en empêcher. J’appelai Raphaël pour qu’il vienne le voir chez moi, sans lui dire que je connaissais la signification du film à ses yeux, prétextant être un fan de Garbo et des vieux films en général.
« - Tu n’es fan de rien et ça je le sais bien. Tu veux juste que je vienne chez toi pour que me poser encore un millier de questions sur ma journée, sur mes concerts, sur les idées de chansons qui me sont venues récemment.
- Je suis fan des Narcisses
- Ça je ne peux en jurer. Tu n’aimes que ce que ça te procure, un semblant de vie. En fait, je me demande bien pourquoi tu fait parti de ma cour.
- Essaye de te rappeler le nom de ton groupe et ensuite viens voir le film chez moi
- Sérieusement, même si je pouvais voir ce film, je le verrai tout seul. »
En raccrochant je savais qu’il ne viendrait pas alors j’appelais Louise Champagne, avec pour idée que s’il ne voulait pas être avec moi, elle non plus n’aurait pas le droit à sa compagnie. Elle était bien sûr libre, si Raphaël a des plans, il ne les annonce jamais avant 21h00 et nous étions en plein après-midi. Une fois qu’elle se fut engagée à venir chez moi, c’était gagné, elle ne pourrait le voir, elle tenait ses promesses et n’aurait pas annulé notre rendez-vous même pour les plans de dernière minute de Raphaël.
Elle vint avec une bouteille de rouge et un cd dont elle refusa de me révéler le contenu. Nous mangeâmes des pattes sur ma petite table de nuit, accroupis par terre. Nous bûmes la majeure partie de la bouteille sur mon lit, en regardant le film, et un peu saoul, je me roulais à ses pieds nus, observant la courbure parfaite de ses minuscules doigts de pieds, le dégradé de son vernis noir qui commençait à s’écailler, et les marques rouges de ses chaussettes basses sur ses mollets. Elle se mit à les agiter vivement pour que j’arrête de les fixer et me demanda de m’intéresser quelque peu au film, au moins pour son contexte et c’est là que, me tournant pour regarder l’écran, je me rendis compte que le film était beaucoup plus beau vu à l’envers, la tête posée au bord du lit, presque au pied de l’écran. Rapidement après ma découverte, je me rendis compte de l’intérêt du film pour mon enquête, alors que Louise, elle, semblait perdre de sa concentration, sans doute à force de l’avoir trop vu, à force d’avoir déjà parcouru les chemins mentaux sur lesquels je posais un premier pied, puis un deuxième, aussi mal à l’aise que si j’essayais de m’enfuir en courant sur de la neige. Elle observait ma chambre et me fit une remarque :
« - Ce pull, c’est pas celui de Raphaël ?
- Si je crois bien.
- Comment ça se fait qu’il te l’a donné ?
- Il ne me l’a pas donné. Il l’a oublié ici.
- Je dis ça parce que c’est un cadeau, c’est moi qui lui ait offert.
- Je n’oublierai pas de lui rendre, ne t’en fais pas.
- Il vient souvent ici ?
- Ça lui arrive oui.
- Et qu’est-ce que vous faites ?
- La même chose qu’avec toi. Nous discutons de tout et de rien, de musique et de sa vie, bien qu’il sache un peu mieux que toi taire les secrets qui le concernent »
Depuis notre rencontre, j’étais devenu ce que l’on pouvait appeler le chroniqueur officiel des Narcisses. Je me promenais toujours avec un cahier et mon enregistreur, je répertoriais la moindre chose qui arrivait au groupe, je suivais à la manière d’un journaliste chacun de leurs déplacements et de leurs concerts, et accessoirement, je m’occupais aussi de leur site internet, de mettre en ligne certains des enregistrements, sessions, concerts ou dialogues, et je distillais en ligne une infime partie de la mythologie que j’étais entrain de créer. Si je dis « je », c’est pour me donner de l’importance. En réalité, je n’étais qu’un pauvre auteur, un pauvre journaliste, je capitalisais sur quelques dons innés, je me débrouillais et lançais à leurs yeux de la poudre sous forme de mots. Et j’écoutais les histoires de Raphaël, il m’en parlait, les commentait, et parfois racontait pendant plusieurs heures, comme s’il avait déjà tout écrit, puis appris par cœur, et que maintenant il me demandait de taper l’histoire à l’ordinateur, simple dactylo. Pour tout avouer, je n’étais qu’un outil de la conspiration, un vecteur qui lui permettait de faire passer des choses qu’il n’aurait jamais pu transmettre en tant que leader du groupe. Elle reprenait, vers la fin du film :
« - Je me demande comment tu fais pour ne pas étouffer dans cette chambre. C’est un tel bordel. Y a pas de femmes de ménage dans cet hôtel ?
- Si, il y en a une, elle vient tous les jours.
- Alors pourquoi il y a plein de choses par terre qui n’ont rien à y faire ?
- Parce que c’est la nature du monde. Tu as beau ranger autant que tu veux, avoir tes armoires bien fermées, tes étagères bien en ordre, à un moment tu les ouvriras et tu les dérangera, quelque chose tombera, tu oubliera de ranger ce que tu aura sorti. Et voilà, c’est le bordel. Il faut de nouveau ranger. Le bordel, c’est l’état naturel des choses, tu ne peux rien y faire. Tout finira en bordel. Je n’ai pas de temps à perdre pour les luttes perdues d’avance. Je paie quelqu’un pour le faire, mais elle ne passe que vers midi. »
Après que le film fut finit, je manquais de m’endormir d’ennui, couché à l’envers sur le lit, perdant tout intérêt pour les pieds de Louise, pour le reste de son corps ou pour son visage. J’ignorais ce qu’elle attendait pour bouger, pour partir. Au fur et à mesure que je la connaissais, je me lassais d’elle, comme je me lassais de tout. Mon ennui avait commencé dès que notre premier baiser et s’était ancré dans son ascenseur, le tout premier soir où nous avions eu le début d’une conversation intelligible. Le sexe n’avait été qu’un détail décevant, les jours précédents je l’avais tant de fois imaginée, la façon qu’elle aurait eu de me regarder, de me tenir et de me parler, que la vérité me sembla bien fade. Elle me paraissait toujours fade, c’était une de mes caractéristiques. Toute ma vie, je l’ai traversé en traînant des pieds, tournant la tête à ce que l’on me propose et l’épiant en coin dès que l’on ne me regarde plus. J’avais cru que Louise Champagne était différente, qu’elle saurait retenir mon attention une fois passée la barrière de la connaissance mais ce n’était pas le cas. Le seul qui continuait à m’intéresser, c’était Raphaël, de par sa façon de rester un mystère plus vous en appreniez sur lui et de savoir profiter de la vie à chaque instant, de connaître le code qui permet de la tourner à son avantage. Sans doute qu’à travers mes recherches sur lui, la façon que j’avais d’enquêter auprès des gens, d’expérimenter sur mes feuilles de papier, je voulais obtenir ce fameux code. Et puis, c’était un garçon, jamais le sexe n’aurait pu me révéler toutes les raisons que j’avais de le haïr. Louise se réveilla enfin, elle bailla et se décida à me révéler ce qu’il y avait sur son cd. Elle le mit dans mon ordinateur portable, je vis les lumières des témoins bleus et rouges s’allumer, j’entendis le cd qui tournait, et elle apparut.
Camille Goemans lissa sa jupe contre ses cuisses et s’assit. Elle était blonde et ses cheveux ramenés dans une courte queue de cheval achevaient d’illuminer un visage très clair, innocent et ouvert. Elle avait l’air d’avoir 17, 18 ans au plus. Elle feignait d’ignorer que sa jupe plissée blanche montrait sa petite culotte, blanche elle aussi, par transparence. De seins elle n’en avait pas, j’essayais vaguement de comprendre si elle espérait encore ou si elle construisait elle-même son image de petite fille. « On évolue pas dans un monde de stars. Personne n’est dans le coup, même pas moi, même pas le groupe. On ne fait que s’amuser, sans prétention, parce que nous sommes des gens très sérieux, très tristes et solitaires, et nous, Les Narcisses, avons trouvé la formule pour que les gens comme ça regagnent la part d’innocence perdue tandis que l’espoir s’étiole au fil des ans. Tous, nous sommes des enfants sombres qui jouons avec notre seul jouet. Il n’y en a qu’un comme ça, personne d’autre ne l’a. C’est pour ça qu’il ne sert à rien de prétendre, de faire semblant. Pour être avec nous, il faut y croire. Il ne fait pas se forcer. Et tous le monde devient cygne. Et tous le monde devient tigre ». A ce moment-là, Raphaël me parlait en fait de Louise Champagne et appuya sa dernière phrase d’un sourire. Mais pour moi, sur cette vidéo, Camille Goemans était tout ça plus que n’importe qui d’autre : une étoile qui serait passée inaperçue dans tout autre ciel que celui-là.
La vidéo en question durait à peine dix secondes et se répétait en boucle sur le lecteur de mon ordinateur portable. Elle avait été filmée par Raphaël, avec son téléphone portable, dans le cinéma où il l’avait rencontrée. L’image était de mauvaise qualité. Elle s’asseyait des centaines de fois de suite, centaines qui allaient transformer en milliers à force de visionnage. Aussi mignonne et attirante qu’elle était, je n’arrivais pas à comprendre le pourquoi de cette fascination qu’elle exerçait sur moi, la raison pour laquelle cette vidéo devenait la dernière attraction à apparaître dans ma vie. A travers moi, j’essayais également de comprendre l’influence qu’elle pouvait avoir sur Raphaël, celle qu’elle avait eue vivante, et celle qu’elle avait morte. Je tenais Louise entre mes bras, blottie contre mon entrejambe et comme nous fixions tous les deux la vidéo, je commençais à avoir une érection, une de celles dont on ne connaît pas la provenance, une de celles qu’on croit automatique, je me sentais trahi par mon propre corps et bien malgré moi, mes sensations était développées à l’extrême, je n’avais jamais ressenti aussi fortement les évolutions de mon propre sexe, il durcissait, se frottait contre les fesses de Louise à travers mon pantalon. En l’observant, en remarquant la façon qu’elle avait de ne jamais perdre son intérêt pour cette vidéo, captation en direct par son fiancé actuel de celle qu’il aimait autrefois, je compris qu’elle aussi s’interrogeait sur le pouvoir de celle qui à jamais resterait une jeune fille. Camille Goemans. Son nom m’excitait, sa façon saccadée de bouger sur la vidéo m’excitait, l’amour que lui portait Raphaël m’excitait et j’étais certain que pour toutes ses raisons, exactement pour celle-là, Louise était autant excitée que moi. Je me décidais à la tester légèrement, à faire monter le désir entre nous.
« - Ce que j’aimerai comprendre, dis-je, c’est la raison pour laquelle Raphaël est tombé amoureux d’elle ?
- Là dessus, j’ai mon idée, c’est assez simple.
- Puisque tu m’en as déjà tant dit, continue
- Ça tiens dans une anecdote. Elle remonte au moment où ils se sont rencontrés. Ils s’étaient rendu ensemble à une fête dans la maison de quelqu’un, et la musique était très mauvaise, et quand Raphaël chercha dans la collection de disque du propriétaire, il s’exclama : « Pas un seul bon disque. Même pas de quoi trouver ne serait-ce qu’une bonne chanson». Il ajouta « Il ne doit pas y avoir une seule note jouée sincèrement sur un seul de ses disques ».
- Et alors, dis-je, m’impatientant, sentant mon excitation décliner à cause de toutes ces explications
- Voilà l’intéressant : au lieu de lui répondre quelque chose du genre « Et alors ? Profite ! Eclate-toi ! », elle lui répondit « Oui, Je sais, c’est horrible »
- Je ne comprends pas.
- Un univers entier de possibilités s’ouvrit à lui, et c’était la première fois qu’il pouvait le pénétrer. Il se passe le même ordre d’événement quand les Narcisses jouent « Shangri La » à des hordes de jeunes perdus. Ensuite, ils sont ont ramené ses disques à elle. Ils ont piraté la soirée.
- Et c’est pour ça qu’il est devenu obsédé par elle ?
- Qu’est-ce que tu en sais ? Je ne t’ai jamais dit qu’il était obsédé par elle, je t’ai juste dit que c’était une part importante de lui. Et toi, pourquoi est-ce que tu es obsédé par lui ?
- Je ne suis pas obsédé
- Tu pose des tas de questions, elle insistait lourdement, tu veux tout savoir : tu es obsédé par lui.
- Parce que c’est la première fois, dis-je pour achever la conversation, comprenant enfin l’importance de l’anecdote ».
Cette façon que nous avions de maintenir un débat à quatre et le rapprochement que Louise avait effectué avec Raphaël, avait contribué à faire grandir mon excitation. C’était déplacé, j’en avais plutôt honte, pourtant je fis de nouveau l’amour avec elle. Ça n’était pas si fréquent que cela, cela avait du arriver 4 ou 5 fois. J’ignorais vraiment pourquoi elle me faisait toutes ces confidences. Je les lui demandais, évidemment, elle n’était pas pour autant obligée d’y répondre. Quelque part, elle devait être soulagée de pouvoir dire ça à quelqu’un, de la même manière que cela avait soulagé Raphaël de le lui confier. Elle ne m’avait pas spécialement choisi moi. Elle aurait pu le dire à n’importe qui. Il lui fallait seulement un prétexte, ce n’était pas le genre de choses que l’on raconte entre la poire et le fromage. Moi, j’arrivais, et je posais des questions, je la suppliais presque de me raconter ces détails qu’elle avait depuis trop longtemps sur le cœur. Ma chance fut son besoin de les raconter afin de faire régresser cette jalousie, cette blessure que l’existence post-mortem de Camille Goemans provoquait en elle. Je ne sus jamais si ces confessions l’avait soulagé. Elle continua, donc je déduisis que oui. Au fur et à mesure que je la côtoyais, elle perdait son attrait à mes yeux, et l’admiration totale que j’avais pour elle au début se déviait incontestablement vers Camille et Raphaël. De plus en plus, le sexe devenait secondaire, et nous en ressentions l’envie uniquement après avoir évoqué leur couple défunt. Lovés l’un dans l’autre, trempés de sueurs, les yeux vers mon plafond bleu comme la nuit, nous jouions, comme des enfants peuvent le faire, à appeler les fantômes.
 
Comments:
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